Pays avec plus d’ordinateurs quantiques : le top classement en 2025 !

Un pari de sushis à Tokyo, un supercalculateur glacial à Zurich, et dans cet entre-deux, une question qui fait trembler les circuits imprimés : qui fixera la cadence de la puissance informatique de demain ? Loin des fantasmes de science-fiction, la réalité s’écrit à coups de brevets, de milliards investis à la hâte et de laboratoires qui se jaugent d’un continent à l’autre. L’ordinateur quantique n’est plus une chimère : c’est le terrain de jeux des nouveaux géants.
Plan de l'article
- Le paysage mondial de l’informatique quantique en 2025 : tendances et enjeux
- Quels pays dominent vraiment le classement des ordinateurs quantiques ?
- Focus sur les leaders inattendus et les outsiders qui bousculent la hiérarchie
- Ce que révèle la course au quantique sur l’innovation et la souveraineté technologique
Le paysage mondial de l’informatique quantique en 2025 : tendances et enjeux
L’informatique quantique ne se contente plus de bousculer quelques chercheurs : elle redistribue les cartes du pouvoir mondial. Maîtriser le qubit – cette unité de calcul qui défie la logique classique par sa capacité à être plusieurs choses à la fois – devient le nouveau graal. Les États-Unis et la Chine s’arrachent la première place, propulsés par leurs titans industriels et des stratégies nationales taillées pour la conquête. Google et IBM, rivaux et alliés selon les jours, s’affrontent à coups d’annonces-chocs : à peine le processeur Sycamore de Google a-t-il revendiqué la suprématie quantique que la Chine dégaine Zuchongzhi-3 pour remettre les pendules à l’heure.
A voir aussi : Censure internet : quel pays détient le record ? Classement 2025.
En Europe, la France n’entend pas rester sur la touche. Mobilisation générale : stratégie d’État, financement de startups, alliances tous azimuts avec les Pays-Bas et montée en puissance du Flagship project européen. Les poids lourds privés, comme Intel et Microsoft, s’alignent sur la vague, tout en misant sur des plateformes hybrides et le cloud quantique.
Mais la route est sinueuse. Quiconque a tenté de stabiliser un qubit sait que la fiabilité n’est pas encore au rendez-vous. Correction d’erreurs, architectures extensibles, robustesse des processeurs : les défis techniques s’empilent. Pourtant, les applications pointent déjà : cryptographie impénétrable, modélisation de molécules inédites, optimisation logistique millimétrée, gestion de portefeuilles financiers… Le champ d’action s’élargit.
Lire également : Norme ISO 50001: la clause la plus essentielle à comprendre expliquée
- États-Unis : écosystème industriel mature, essaim de startups, capital-risque à gogo.
- Chine : autonomie technologique, financement massif, percées sur les supercalculateurs quantiques.
- France et Europe : accélération via fonds publics et alliances transfrontalières, soutien affirmé à l’innovation locale.
Chaque nouveau record fait vibrer la concurrence et relance la bataille de la souveraineté numérique. L’hégémonie ne se mesure plus seulement en TeraFLOPS : elle s’écrit désormais en nombre de qubits maîtrisés et en brevets déposés, sur fond de rivalités scientifiques et industrielles acharnées.
Quels pays dominent vraiment le classement des ordinateurs quantiques ?
Le duopole sino-américain ne fait plus débat. Aux États-Unis, une véritable constellation gravite autour de l’ordinateur quantique. IBM, Google, Microsoft, Intel : ces géants multiplient les prototypes, secondés par Quantinuum, IonQ, D-Wave et Rigetti, autant de noms qui font vibrer la Silicon Valley et Wall Street. Pourquoi cette avance ? Un cocktail explosif : investissements privés colossaux, soutien fédéral à la recherche-développement et une culture du progrès rapide.
Face à ce rouleau compresseur, la Chine n’a pas traîné. Avec des milliards de dollars injectés dans la filière, des laboratoires universitaires en ébullition et la stratégie AI-Plus, Pékin multiplie les percées : Zuchongzhi-3 s’impose, les supercalculateurs se succèdent, et l’autosuffisance devient mot d’ordre.
L’Europe, emmenée par la France et les Pays-Bas, accélère sur tous les fronts. Plans nationaux (Stratégie nationale quantique, PEPR, PROQCIMA), soutien aux jeunes pousses, infrastructures mutualisées : la dynamique ne cesse de s’intensifier.
- États-Unis : plus de vingt ordinateurs quantiques actifs, domination sur la puissance totale accessible.
- Chine : progression fulgurante, souvent en tête sur le nombre de qubits ou la vitesse sur des prototypes spécifiques.
- France et Europe : installations en nette augmentation, collaboration scientifique et mutualisation des ressources à l’échelle continentale.
2025 consacre donc un duel sino-américain, mais l’Europe s’invite à la table : ni arbitre, ni figurant, mais désormais acteur résolu de la course à l’innovation quantique.
Focus sur les leaders inattendus et les outsiders qui bousculent la hiérarchie
Derrière les projecteurs braqués sur Washington et Pékin, d’autres joueurs avancent leurs pions avec audace. À Londres, Quantinuum – mariage réussi entre Honeywell Quantum Solutions et Cambridge Quantum – fait sensation grâce à ses ions piégés. Son offre Helios, qui propose de la puissance quantique à la demande, séduit industriels et chercheurs ; la plateforme InQuanto, elle, attire les géants de la pharma. Preuve de crédibilité : Thales et HSBC se pressent au portillon.
De l’autre côté de l’Atlantique, IonQ mise aussi sur les ions piégés. Elle multiplie les alliances stratégiques : Photonique NKT, Imec, rachat de Qubitekk. Sa cotation à la bourse de New York donne le ton : ici, l’ordinateur quantique n’est pas réservé aux laboratoires, il s’invite déjà dans les stratégies d’entreprise.
En France, les noms circulent encore discrètement mais s’affirment :
- C12 et ses nanotubes de carbone ;
- Pasqal et ses atomes neutres ;
- Quandela et Alice & Bob sur la photonique et la correction d’erreurs.
La puissance publique n’est pas en reste : plan PROQCIMA, fonds de la stratégie nationale, soutien appuyé. Atos tire son épingle du jeu sur le créneau des simulateurs quantiques et de la sécurité post-quantique, en partenariat avec le CEA.
Technologies variées, alliances inédites, modèles économiques inventifs : on assiste à une recomposition permanente où les outsiders d’hier s’imposent comme les challengers de demain.
Ce que révèle la course au quantique sur l’innovation et la souveraineté technologique
La bataille pour l’informatique quantique n’est pas qu’une question de puissance brute. Elle dévoile un enjeu plus vaste : la capacité d’un pays à garantir sa souveraineté technologique et à rester maître de ses secrets stratégiques. Derrière chaque ordinateur quantique flambant neuf, c’est la sécurité des communications, la robustesse des infrastructures et la naissance de filières industrielles entières qui se jouent.
La France avance ses pions : le CNRS, le CEA, l’INRIA orchestrent des programmes comme PROQCIMA et PEPR, avec l’objectif rien moins que d’équiper le pays de supercalculateurs quantiques nouvelle génération d’ici 2035. Investissements massifs, alliances européennes, montée en compétence nationale : la volonté d’autonomie se concrétise, même face aux mastodontes américain et chinois.
- La cryptographie quantique promet de verrouiller les communications contre toute interception.
- La simulation moléculaire et l’optimisation logistique ouvrent des perspectives révolutionnaires pour les laboratoires et l’industrie.
Quand Alain Aspect entremêle les photons et qu’Olivier Ezratty décortique les stratégies, ce n’est pas qu’un exercice de style : c’est la preuve que la France sait encore inventer, innover, se projeter dans le futur. Et si, demain, la souveraineté numérique se jouait sur la maîtrise du qubit, la partie ne fait que commencer. Les nations qui sauront dompter l’infiniment petit pourraient bien réécrire les équilibres du XXIe siècle.
-
Entrepriseil y a 8 mois
Évolution de l’étain à souder : de l’artisanat à la technologie moderne
-
Techil y a 5 mois
Installation gratuite de PowerPoint sur PC : démarche et astuces
-
Modeil y a 4 mois
Accorder des chaussures avec une robe rouge corail : les meilleures combinaisons de couleurs
-
Financeil y a 4 mois
Fonctionnement d’un put en finance et stratégies d’investissement