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Cybersécurité : Découvrez qui est le mieux payé !

Le responsable de la sécurité des systèmes d’information affiche un salaire médian supérieur de 30 % à celui d’un ingénieur sécurité, selon les projections pour 2025. Les écarts entre régions persistent, avec une différence pouvant atteindre 20 000 euros annuels entre Paris et la province. Certains profils, comme les spécialistes en réponse à incident ou les architectes sécurité cloud, voient leur valeur augmenter plus vite que la moyenne du secteur.

La grille de rémunération varie aussi selon le type de contrat, avec des freelances qui dépassent parfois les 120 000 euros annuels sur des missions critiques. Une hiérarchie salariale s’installe durablement, portée par la spécialisation et la rareté des compétences.

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Panorama des salaires en cybersécurité en 2025 : ce que révèlent les dernières données

Dans l’univers de la cybersécurité, la tension sur le marché du travail ne se relâche jamais. En France, les chiffres parlent d’eux-mêmes : d’ici 2025, 75 000 postes seront à pourvoir, soit deux fois plus qu’en 2024. Les entreprises réajustent leurs budgets, élargissent leurs équipes et la rémunération évolue en conséquence. Mais derrière cette dynamique, les écarts se creusent.

Voici comment se décomposent les fourchettes salariales des principaux métiers du secteur :

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  • CISO / RSSI : de 90 000 à 200 000 euros par an, parfois davantage dans les groupes internationaux.
  • Architecte cybersécurité : entre 70 000 et 130 000 euros.
  • Pentester / Hacker éthique ou consultant en cybersécurité : entre 50 000 et 100 000 euros.
  • Analyste SOC : de 40 000 à 80 000 euros.
  • Ingénieur cloud : de 55 000 à 85 000 euros.

Le secteur évolue rapidement, tiré par l’apparition de profils inédits comme les DevSecOps, cloud security analysts, forensic analysts ou OSINT analysts. D’après la Guardia Cybersecurity School, ces métiers montent en puissance, conséquence directe de la spécialisation croissante des missions et de la sophistication des systèmes à défendre.

La localisation géographique pèse lourd sur le bulletin de paie. À Paris ou dans les grandes métropoles, un spécialiste peut toucher jusqu’à 20 000 euros de plus par an par rapport à un poste équivalent en province. Le secteur public, quant à lui, reste plus modéré sur la question salariale, mais offre des carrières techniques de haut niveau et des missions d’envergure.

Aujourd’hui, certifications (CISSP, CEH, OSCP, CISM) et expérience constituent des arguments de poids pour négocier à la hausse. Les profils qui combinent compétence technique et vision stratégique s’imposent. Résultat : la pénurie de talents fait grimper la moyenne des rémunérations dans toute la cybersécurité.

Qui décroche les plus hauts revenus dans la cybersécurité ?

Au sommet de la pyramide, le Chief Information Security Officer (CISO), ou Responsable de la Sécurité des Systèmes d’Information (RSSI), survole le paysage salarial. Dans l’Hexagone, cette fonction navigue entre 90 000 et 200 000 euros annuels, seuil régulièrement dépassé dans les structures multinationales. Ce niveau de rémunération récompense l’ampleur des responsabilités : pilotage des stratégies de défense, gestion des crises, anticipation permanente des risques.

Juste derrière, l’architecte cybersécurité s’impose avec une fourchette de 70 000 à 130 000 euros. Ce poste exige une vision globale des systèmes, la capacité d’anticiper les menaces émergentes, et une implication de la conception à la mise en production des solutions.

Les métiers techniques, comme pentester (hacker éthique) ou consultant cybersécurité, se situent entre 50 000 et 100 000 euros. Leur mission : identifier les vulnérabilités, auditer, renforcer les défenses, que ce soit pour une start-up innovante ou un grand groupe traditionnel. Les écarts dépendent du secteur, de la taille de l’entreprise et du niveau de spécialisation.

Pour l’analyste SOC, la fourchette s’étend de 40 000 à 80 000 euros. Les ingénieurs spécialisés dans le cloud, dopés par la migration massive des entreprises, peuvent, eux, viser 85 000 euros dans les contextes les plus exigeants. Ainsi, les différences de salaires dessinent une hiérarchie claire entre rôles stratégiques, experts techniques et métiers de la surveillance, impactant l’ensemble du secteur.

Qui sont les métiers, contrats et régions qui rémunèrent le mieux ?

Le marché de la cybersécurité fait figure d’exception dans le paysage de l’emploi, propulsé par la pénurie de compétences et l’urgence de protéger les données. Cette tension constante se reflète dans les salaires, qui ne cessent de grimper.

Pour mieux comprendre les écarts, voici une synthèse des rémunérations selon les différents métiers :

  • Métier
  • Salaire annuel (en euros)
  • CISO / RSSI
  • 90 000, 200 000+
  • Architecte cybersécurité
  • 70 000, 130 000
  • Pentester / Hacker éthique
  • 50 000, 100 000
  • Analyste SOC
  • 40 000, 80 000
  • DevSecOps
  • 65 000, 90 000
  • Ingénieur cloud
  • 55 000, 85 000

Le choix du statut joue aussi : les freelances, notamment pentesters et consultants, négocient des honoraires en hausse constante. Les missions critiques et les interventions d’urgence permettent parfois de dépasser 120 000 euros annuels. Dans le secteur public, les grilles sont plus modestes, mais la stabilité et la diversité des enjeux techniques attirent certains profils, sur des postes comme responsable SOC ou cybercombattant.

À Paris, la compétition entre entreprises pour recruter les meilleurs profils fait grimper les salaires. Les certifications techniques, telles que CISSP, OSCP ou CISM, deviennent des arguments décisifs pour obtenir une hausse significative, en particulier pour accéder aux postes à responsabilités.

On observe également une montée en puissance des métiers émergents : cloud security analyst, forensic analyst, OSINT analyst. Ces profils, apparus récemment, sont particulièrement recherchés et valorisés, reflet de la diversification des besoins et de l’évolution rapide du secteur.

sécurité informatique

Quels facteurs expliquent de telles disparités de rémunération ?

Dans ce secteur, les écarts de rémunération ne tombent jamais du ciel. Plusieurs paramètres structurent le marché. D’abord, la rareté des profils spécialisés : CISO, architectes, pentesters… Tous sont recherchés à prix fort, alors que les entreprises multiplient les embauches pour sécuriser leurs systèmes d’information. La tension atteint son paroxysme à Paris, où la demande explose.

Le parcours académique et l’expérience jouent aussi un rôle déterminant. Un ingénieur fort de dix ans d’activité et d’un diplôme bac+5 négocie nettement mieux sa fiche de paie. Les certifications réputées, CISSP, OSCP, CISM, CEH, ouvrent la porte aux fonctions stratégiques et à des revalorisations substantielles.

L’environnement professionnel fait, lui aussi, la différence. Dans le public, les salaires restent plus bas que dans le privé. Mais l’attrait réside ailleurs : stabilité, diversité des missions, opportunité de rejoindre des équipes d’élite. Dans les multinationales, les salaires s’envolent pour attirer des experts capables de piloter la cybersécurité à l’échelle mondiale.

Enfin, le statut pèse dans la négociation. Les freelances, forts de leur expertise et de la volatilité du marché, fixent leurs propres tarifs. Les salariés bénéficient, quant à eux, d’avantages sociaux et de formations continues, mais leur marge de manœuvre dépend du secteur, de la localisation et de la pression sur le métier. Paris, avec sa concentration d’opportunités, reste le terrain de jeu privilégié pour les candidats aux plus hauts revenus.

Dans la cybersécurité, la rémunération ne récompense pas seulement la compétence : elle salue la capacité à anticiper, à protéger, à déjouer l’imprévisible. Demain, la bataille pour les talents promet d’être plus féroce encore, et la valeur de chaque expert n’a pas fini de grimper.

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